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Portrait

Ôkhra

Publié le 11 février 2014 - Mise à jour le 05 octobre 2020
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Conservatoire des ocres et pigments appliqués ancienne usine Mathieu 84220 Roussillon
L’association Ôkhra, créée en 1994, s’est transformée en Scic début 2005.
Son objet : contribuer à la sauvegarde et à la promotion des savoir-faire traditionnels liés à la production de l’ocre et à l’utilisation des matériaux de la couleur dans différents domaines comme le bâtiment, les métiers d’arts, la peinture, le papier, etc.

Développer des activités autour d’un site culturel

Ôkhra, ce n’est pas seulement la couleur. En partenariat avec la commune de Roussillon, Ôkhra a notamment contribué à la revalorisation du site de l’ancienne usine d’ocres Mathieu et a, dès l’origine, développé conjointement des activités économiques et des activités culturelles au sein du Conservatoire des ocres et des pigments appliqués.

Ôkhra a également créé Le Jardin des teinturiers, pour faire découvrir la pratique des teintures à colorants végétaux et plus largement l’usage des matières végétales chez les praticiens de la couleur...

Le Conservatoire des ocres propose des activités culturelles (programmations thématiques, expositions, formations, archives, bibliothèque, matériauthèque...) et organise toute l’année des visites du site pour le grand public, les professionnels, les écoles...

La Scic assure également un travail sur la transmission des savoir-faire liés à l’usage des matériaux de la couleur et aide au montage de projets d’entreprises à vocation culturelle.

L’année prochaine, pour la première fois, des jeunes titulaires du bac professionnel, devraient être accueillis et accompagnés par la structure dans leur premier emploi.

Du multipartenariat au multisociétariat

« En changeant de statut, nous n’avons pas changé d’objectifs » souligne Mathieu Barrois. « Nous transformer en Scic a été une question d’image. Beaucoup de gens pensaient qu’une association ne pouvait pas faire de commerce, nous avons voulu montrer que l’on pouvait faire de l’économique et du culturel. Nous voulions également faciliter la transmission de la structure à terme, ce qui est plus facile avec le statut de société. »

Aujourd’hui la Scic compte 150 coopérateurs. En plus de la commune de Roussillon, des entreprises et associations locales, des particuliers, le Parc naturel régional du Luberon, la région devrait entrer dans le capital en 2006. « Le point important de la transformation » tient à préciser Mathieu Barrois, « c’est le passage d’un multipartenariat à un multisociétariat qui est censé impliquer plus avant les sociétaires dans le projet. À nous d’aider les uns et les autres à trouver leur place dans la SCIC et à générer de nouveaux projets. »

Aujourd’hui, l’un des enjeux est notamment de faire l’évaluation des retombées indirectes de la SCIC sur la commune : le projet a généré depuis l’origine un flux de 10 millions d’euros.

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