D’après la DARES, 136 000 salariés travaillent chaque année dans les plus de 4 000 structures d’insertion. Les personnes en parcours produisent des biens ou des services (ateliers et chantiers d’insertion, entreprises d’insertion) ou se voient proposer des missions ou des mises à disposition auprès de particuliers, d’associations, de collectivités ou d’entreprises (associations intermédiaires, entreprises de travail temporaire d’insertion).
4 conventionnements
* 1955 ateliers et chantiers d’insertion (ACI)
Les ateliers et chantiers d’insertion proposent un accompagnement et une activité professionnelle à des personnes en parcours d’insertion. Ces activités s’inscrivent dans le champ de l’utilité sociale, ce qui permet de ne pas distordre la concurrence. La commercialisation de leurs biens est encadrée : les recettes engendrées ne peuvent couvrir qu’une part inférieure à 30% des charges liées à leurs activités (50% dans certains cas).
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* 950 entreprises d’insertion (EI)
Les entreprises d’insertion s’inscrivent dans le secteur marchand. Elles fonctionnent comme des entreprises classiques, leur chiffre d’affaires étant en grande partie le fruit de la commercialisation de leur offre de biens et services. Elles ont pour spécificité d’embaucher des personnes en parcours d’insertion.
Exemples : Rézosocial, La Conciergerie Solidaire Bordeaux, …
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* 270 entreprises de travail temporaire d’insertion (ETTI)
Les entreprises de travail temporaire d’insertion œuvrent dans le champ de l’intérim en ayant pour spécificité de proposer des missions auprès d’entreprises utilisatrices à des personnes en parcours d’insertion.
Exemples : Humando, Pro Emploi…
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* 680 associations intermédiaires (AI)
Les associations intermédiaires assurent l’accueil, le recrutement et le suivi de personnes en parcours d’insertion et mettent à disposition ces dernières auprès d’utilisateurs (entreprises, associations, collectivités locales ou particuliers) dans le cadre de contrats de mise à disposition. Leur activité est ainsi le prêt de main d’œuvre à titre onéreux mais à but non lucratif.
Exemples : Arche Services, Hercule Insertion…
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1 label et 1 reconnaissance
* 165 groupements d’employeurs pour l’insertion et la qualification (GEIQ)
Les GEIQ sont des associations agissant pour l’inclusion de personnes en difficulté d’insertion et généralement associés à l’insertion par l’activité économique. Les GEIQ réunissent un collectif d’entreprises embauchant des personnes en parcours d’insertion pour les mettre à disposition des adhérents du groupement. Ces derniers mutualisent ainsi un outil de recrutement, de qualification et d’accompagnement de nouveaux salariés. Il ne s’agit pas d’un conventionnement mais d’une « reconnaissance », accordée selon un cahier des charges spécifique de la Fédération française des GEIQ, approuvé par le Ministère de l’Emploi.
Exemples : GEIQ BTP Hérault, GEIQ Transport Pays de la Loire…
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* 140 Régies de quartier et de territoire
93% des Régies de quartier et de territoire (en milieu rural) ont un conventionnement en tant qu’atelier et chantier d’insertion et/ou entreprise d’insertion. Ce n’est toutefois pas un conventionnement IAE à proprement parler, mais une « marque » portée par un réseau, le Comité national de liaison des Régies de quartier(CNLRQ). Le label suppose que l’association s’implique dans l’économie solidaire et le développement local en faisant participer les habitants. Elles sont implantées dans 320 quartiers prioritaires et visent à répondre aux besoins de leurs territoires, qu’il s’agisse d’améliorer le cadre de vie, de développer des services à la personne ou des activités d’utilité sociale.
Exemples : Régie de quartier de Montreuil, Régie de Quartier de Lyon 8.